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Quelques vérités sur la lumière.

Luminothérapie, “dépression saisonnière”, taux minimal de lux (unité de mesure de l’éclairement lumineux) nécessaire par jour… L’influence de la lumière sur notre fonctionnement fait l’objet de nombreuses études et recommandations. Toutes relèvent le même constat: nous avons besoin de lumière du jour. Mais encore?

La lumière joue un rôle prépondérant sur notre moral: la “dépression saisonnière” est aujourd’hui reconnue comme un trouble de l’humeur lié à l’absence de luminosité durant les mois d’hiver. Au-delà de cette influence sur notre moral, la lumière aurait aussi une influence sur notre vigilance: on se concentre bien plus facilement dans une pièce baignée de lumière du jour qu’éclairée faiblement par une lumière artificielle.

La couleur de la lumière aurait aussi son mot à dire: l’effet d’éveil est apparemment maximal avec la lumière bleue, à savoir celle du petit matin, même quand elle est de faible intensité. Une teinte que l’on retrouve dans la lumière de nombreux écrans d’ordinateurs… Or, notre sommeil dépend en partie de la sécrétion de mélatonine, une hormone qui entraîne la sensation de fatigue, fait descendre notre seuil de vigilance, et nous prépare à l’endormissement. Notre cerveau ordonne la production de cette hormone quand l’obscurité survient, à la tombée de la nuit… sauf si l’on reste devant son écran d’ordinateur. La lumière bleue qui s’en dégage brouille les pistes, fait croire à notre cerveau qu’il est encore tôt, et peut entraîner des troubles du sommeil.

Plus encore: le simple fait de voir la lumière du jour, surtout celle du matin, active la sécrétion de cortisol, l’une des hormones qui nous permet d’être en forme. S’exposer à la lumière du jour donnerait donc plus d’énergie.

Le monde appartiendrait donc à ceux qui se lèvent tôt… et qui éteignent leur écran au moins une heure avant d’aller se coucher.